Grands entretiens

  • Sophie Caratini

    Sophie caratini avait 20 ans en 1968. Inscrite en lettres à Nanterre, elle découvre  la linguistique, Marx, et les bidonvilles maghrébins. Elle opte alors pour l’ethnologie. Son travail d’immersion chez les grands nomades Rgaybat du Nord-ouest saharien, qu’elle rencontre à un moment de basculement de leur histoire, l’amène à intégrer la question du temps à côté de celle de l’espace. Elle découvre ce faisant l’importance de l’inégalité des frères au sein de la société tribale, et renouvelle l’interprétation anthropologique du « mariage arabe ».

  • Françoise Zonabend

    Françoise Zonabend est anthropologue à l’EHESS, elle rejoint en 1964 le Labo- fondé par Claude Lévi-Strauss, où elle une ethnologie de la France contempo- anthropologie. Dans ce contexte géo- étudie les effets de la modernité, du les mentalités et les institutions.

  • Michel Agier

    Michel Agier, né en 1953, a d’abord mené des recherches d’anthropologie urbaine à Lomé (Togo) dans le quartier des étrangers et commerçants haoussas. Puis il a développé l’étude des relations ethniques et raciales au Brésil et en Colombie. A Salvador de Bahia au Brésil, sa recherche l’a conduit à s’interroger sur les nouveaux imaginaires africains performés dans le rituel du carnaval « afro ».

  • Florence Weber

    Florence Weber, née en 1958, souhaitait travailler sur la parenté touarègue avant de s’engager dans l’ethnographie des cultures ouvrières en France. Ses enquêtes l’ont conduite à développer une théorie des pratiques informelles et des échanges non marchands. Elle a mené en parallèle des recherches sur l’histoire de l’anthropologie centrées sur la question de la relation ethnographique. Elle n’a cessé de mettre en œuvre une interdisciplinarité exigeante avec des historiens, des sociologues, des économistes et des professionnels.

  • Frédéric Borel

    Né à Roanne (Loire) en 1959, Frédéric Borel sort diplômé de l’École Spéciale d’Architecture en 1982, puis est successivement lauréat du PAN XIII, des Albums de la Jeune Architecture et de la Villa Médicis Hors- les-Murs. Une reconnaissance précoce qui lui permet de monter rapidement une agence et de réaliser plu- sieurs opérations de logements dans la capitale : rue Ramponneau (1986), boulevard de Belleville (1986), rue Oberkampf (1993), rue Pelleport (1999), avenue Raymond Poincaré (2006) et ZAC Masséna (2008).

  • Philippe Prost

    Praticien et enseignant reconnu, penseur de la transformation de l’existant, Philippe Prost a été dis- tingué par le ministère de la Culture qui honore la persévérance d’un professionnel en phase avec son temps.

  • Bernard Tschumi

    Bernard Tschumi, franco-suisse, vit et travaille à Paris et à New York. L’un des architectes les plus significatifs de sa génération, son parcours atypique d’architecte prend sa source aussi bien dans l’en- seignement que dans la recherche théorique. Il fait ses études d’architecture à l’ETH Zurich, enseigne à l’Architectural Association à Londres puis dirige la Faculté d’Architecture, Planning et Préservation à la Columbia University, New York de 1988 à 2003.

  • Marc Barani

    Marc Barani est né à Menton en 1957, au printemps, sous la nature profuse et face à l’horizon – irrésistibles. Après avoir étudié l’architecture à Marseille et la scénographie à la Villa Arson de Nice, il complète sa formation par des études d’anthropologie au Népal. Il fonde son agence en 1989. Sa première œuvre est décisive : il conçoit l’extension du cimetière de Saint-Pancrace, à Roquebrune-Cap-Martin, là où gisent les siens ainsi que Le Corbusier, dont il restaure le Cabanon. L’alpha, comme un oméga.