C’est le printemps en France. Il y a un lac, une maison et un homme qui la peuple, Salah Stétié. Chaque jour qui passe voit la récolte d’un plan et d’une parole souvent métaphysique, toujours poétique. Le portrait se fait ainsi, entre ses versants, cherchant les noces possibles entre la poésie, le film et la vie.
Salah Stétié est né au Liban en 1929. À partir des années 70, notamment pendant la guerre civile du Liban, il occupe des fonctions diplomatiques dont il dira plus tard : “J’ai été l’ambassadeur d’un incendie…”.