Une famille. les Maden. regarde la Papouasie d'aujourd'hui à travers ses souvenirs.
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Société
Rues de Kaboul
Basir Seerat, Mahbouba Ebrahimi, Taj Mohammad Bakhtari, Wahid Nazir, Hamed Alizada
«Les rues de Kaboul» ne sont pas tout à fait comme toutes les rues des villes du monde. La présence discrète de la mort, qui frappe partout et n’importe quand, en fait l’un des endroits les plus dangereux au monde. Pourtant, quelle que soit la violence,la peur, les drames et les traumatismes vécus, la vie reprend toujours le dessus. Ce lointain décor pour nous est le quotidien des réalisateurs avec lesquels nous travaillons, ils y vivent. Comme tous les kaboulis, ils errent pour trouver une adresse dans un quartier où les rues ne portent pas de noms. Ils voient les ambulances bloquées par les embouteillages monstres, un facteur sur son vieux vélo croulant sous les énormes sacs de lettres et se faufilant entre les camions et les 4x4, une femme voilée au volant d’un taxi, ils écoutent aux check-point les discussions entre civils et policiers : ce sont tout les problèmes de l’Afghanistan qui sont déballés comme du linge sale en quelques minutes. C’est bien à travers ses rues que l’on peut lire le Kaboul d’aujourd’hui et de demain. A voir aussi: Les enfants de Kaboul, également réalisé dans le cadre des ateliers Varan de Kaboul.